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TOUS POUR DEFENDRE LA QUALITE ARCHITECTURALE !

    Lors d’échanges entre professionnels ou avec mes proches, je me suis rapidement aperçu que les architectes n’ont pas la vie facile.

    Vous avez un rôle essentiel, c’est évident.
    Créatif, parfois psychologue, souvent chef et coordinateur, vous avez plusieurs casquettes !  

    La profession s’est identifiée durant des siècles à l’architecte-artiste, sur la base d’une vocation valorisant le rapport personnel à sa production, la liberté de création, la passion, le dépassement de soi.

    N’est-il pas vrai qu’aujourd’hui l’architecte souffre, il est vrai, d’un « mal » récurrent : il s’acharne jusqu’à l’épuisement pour aboutir à la meilleure proposition dans le respect de délais intenables, ce dans une quasi totale absence de reconnaissance.

    Alors qu’une architecture de qualité assure l’esthétisme d’un bâtiment, mais aussi sa durabilité et sa fonctionnalité. De plus, elle a un effet sur ses occupants, notamment en accroissant leur productivité et leur sentiment d’appartenance dans un milieu de travail. Elle peut même influencer leur humeur au quotidien.

    Malheureusement « la ville est bel et bien devenue un produit financier. Autrement dit, il faut bosser vite, et que les projets crachent de l’argent…

    Avec une proportion toujours plus grande de clients privés, les règles changent. La commande privée amène une forte exigence de profit et donc de maîtrise des processus.

    Etre architecte n’est pas de tout repos.

    Les architectes ne peuvent en aucun cas être spécialistes en tout : Expert en ville, en paysage, sociologue, économiste, docteur en structure et construction, en reemploi, en coordination de chantier, etc, etc… 

    Nous devons travailler en équipe. « Seul on va plus loin, ensemble on va plus vite » !

    Certains ont pu connaitre probablement ce sentiment :  Regarder d’abord un projet d’une manière générale et penser : Oui, ce n’est pas un problème. Et puis on réalise que tout ne va pas être simple. Et que le succès du projet ne dépendra pas de nos compétences générales, mais de compétences individuelles très spécifiques.

    Certains personnes qui réalisent les chantiers se trouvent parfois en difficulté par la suite en exécution avec une complexité d’exécutions très et bien souvent incontournables…
    Alors que la partie structurelle et ingénierie est bien mieux géré par d’autres disciplines plus spécialisé.

    Ajouter à cela le rythme industriel imposé par les donneurs d’ordre

    Bien conscient de n’être que le maillon d’un véritable travail d’équipe. Nos savoirs faire sont complémentaires et s’enrichissent les uns les autres au service du projet.

    Qui dit archi qui réussit, dit économiste et BE qui s’arrachent aussi, qui doivent évoluer aussi, chaque jour, dans leur mode de travail, leur management et leurs technologies.

    L’apport technique qu’un ingénieur peut fournir est d’autant plus utile si l’on considère l’ampleur du défi que représente l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments par exemple.

    Pour moi, le problème provient plutôt de la forme d’implication des BET dans le projet architectural : Ils participent vaguement aux réunions mais sont presque tenus à l’écart jusqu’à la phase DCE.

    Un travail en étroite collaboration, un échange riche et constructif serait pourtant souhaitable dès la genèse du projet. Certaines agences y remédient en engageant des ingénieurs en interne. Il me semble que c’est une bonne voie.

    PARLONS DE VOTRE PROJET

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