Accueil » Blog » Les études d’exécution, les mauvaises habitudes, le bon sens et la responsabilité.

Les études d’exécution, les mauvaises habitudes, le bon sens et la responsabilité.

    étude d'exécution projet construction

    Comment permettre à l’entreprise GO ou plomberie ou Elec de travailler avec Sérénité sur un chantier quel que soit sa complexité?

    Vous leur assurez des plans PARFAITS et ils feront un excellent travail, sans improvisation, ni surcouts. C’est ça l’enjeu de la phase d’exécution.

     

    Dans les pays anglo-saxons et notamment les pays nordiques, ces études ne sont pratiquement jamais confiées aux entreprises.

    En France et de manière historique, l’administration a, le plus souvent, confié les études d’exécution aux entreprises. Cette habitude a-t-elle encore lieu d’être?

     

    Pour des raisons d’opportunité, il nous paraît important de s’interroger sur cette pratique. Le but n’est pas de bouleverser les choses mais d’engager un débat sur un sujet faisant preque partie de nos habitudes depuis des années.

     

    Bienvenue dans le monde de la précision et de la rigueur…

     

    L’exécution suppose beaucoup de rigueur et un souci du détail chez les ingénieurs et dessinateurs projeteurs missionnés.

     

    Les études d’exécution (EXE) doivent permettre la réalisation de l’ouvrage. Selon la loi MOP, elles constituent un élément de la mission de maîtrise d’œuvre pour une opération de construction neuve ou de rénovation de bâtiment.

     

    Elles comprennent :

    ·        les plans et détails d’exécution ;

    ·        les plans de synthèse ;

    ·        les devis quantitatifs détaillés ;

    ·        le calendrier prévisionnel des travaux par corps d’état.

     

    Les études d’exécution peuvent être réalisées soit par le maître d’œuvre, soit par les entrepreneurs. C’est au maître d’ouvrage qu’il revient d’en décider.

     

    Donc, on peut dire que maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre peuvent s’accorder pour choisir ou non de répartir les études d’exécution de telle sorte que la maîtrise d’œuvre commence les études d’exécution et que les entreprises les achèvent.

     

    C’est sûr, Il y a une certaine ambigüité dans la définition des responsabilités des études d’exécution. 

    En effet, certains revendiquent l’attribution d’une part nécessaire et suffisante des études d’exécution à la maîtrise d’œuvre.

    Au moins, pour des raisons de responsabilité, les études d’exécution d’un lot ne peuvent être faites que par un seul intervenant c.-à-d. soit l’entreprise, soit la maîtrise d’œuvre. Il s’agit là d’une règle de bon sens qui est pourtant régulièrement ignorée.

     

    Mieux comprendre les études d’exécution

    Dans ce sens, il est important d’indiquer que les études d’exécution produites par la maîtrise d’œuvre ou par l’entreprise ne répondent pas aux mêmes besoins.

     

    « L’étude d’exécution » effectuée par la maîtrise d’œuvre dans le cadre de la mission « PRO » est une étude de définition ; ce n’est pas la mission d’exécution. Elle permet au maître d’ouvrage et aux entreprises de bien comprendre l’ouvrage, à l’entreprise de chiffrer et de préparer son chantier ; elle permet enfin de mesurer la qualité du travail de l’entreprise.  

     

    Tandis ce que l’étude d’exécution effectuée par l’entreprise est une étude de réalisation ou de fabrication ; elle est destinée aux équipes de montage et d’exécution. Sa finalité est de permettre la réalisation de l’ouvrage. C’est la raison pour laquelle figurent sur des plans d’exécution effectués par l’entreprise des détails pratiques permettant la bonne compréhension de l’ouvrage à construire dans les conditions réelles du terrain.  

     

    L’expérience montre que dans presque 100% des cas, l’entreprise refait des plans d’exécution pour préciser ceux de la maîtrise d’œuvre.  Il y a ainsi une augmentation notable du coût global des études d’exécution de l’ouvrage.  

     

    C’est une vue de l’esprit de considérer qu’un ouvrage peut être intégralement pensé au départ. 

    La réalité est qu’un ouvrage (donc ses études) se construit par itération, au fur et à mesure que des contraintes, des problèmes techniques, des oublis, des incohérences, des malfaçons apparaissent. Et aussi en fonction des méthodologies et technicités propres à l’entreprise. 

     

    Dans ces situations, la maîtrise d’œuvre qui réalise les études d’exécution est juge et partie lorsque la réalité de terrain ne permet pas de réaliser ce que l’étude a prévu. Concrètement, ces situations récurrentes génèrent des tensions fortes entre maîtrise d’œuvre et entreprise.  Cela ne participe pas à la qualité du chantier et met souvent le maître d’ouvrage en situation d’arbitre, ce qui n’est pas son rôle.  

     

    Quelque soit, lorsque les études d’exécution sont, partiellement ou intégralement, réalisées par les entreprises, le maître d’œuvre aura toujours pour mission de s’assurer que les documents qu’elles ont établis respectent les dispositions du projet et, dans ce cas, leur délivre son visa. 

     

     

    Growline, réseau de BET et d’ingénieurs OPC, garantit un meilleure résultat grâce à un cheminement en trois étapes :

    1.     Optimisation des besoins avec des séances de remue-méninge avec tous les intervenants,

    2.     Choix des meilleures options en amont,

    3.     Réduction des coûts et des délais grâce à une anticipation des risques et une meilleure réactivité.

    PARLONS DE VOTRE PROJET

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *