Parce qu’aujourd’hui encore plus qu’hier, aller vite sur les projets immobiliers devient une demande incontournable de nos clients, une phase APS-APD rigoureusement menée ainsi qu’une conception bien maitrisée deviennent alors la clé de voûte du succès de ces projets.
Un succès qui se traduira à la fin par un projet réalisé à moindre coût, beau, peu énergivore et avec un minimum d’empreinte Carbonne !!!
Difficile équation pour les architectes, ingénieurs et vous entreprises du bâtiment. Et pourtant, c’est le quotidien pour tous ces acteurs qui souhaitent mettre leur compétence et leur professionnalisme au service du cadre bâti.
La demande est forcément légitime : les besoins sont là, le service doit être assuré rapidement, et les finances sont limitées.
Attention par contre aux erreurs, source de pertes de temps et de surcouts, devenu de plus en plus fréquentes, mais pas ceux de l’exécution.
Parce que les erreurs de calcul et de conception ne sont pas aussi rares qu’on pourrait le penser, à tel point qu’au fil des ans, nous avons assisté à de nombreux épisodes, plus ou moins frappants et de nature variée, qui ont conduit à la construction d’ouvrage plutôt inhabituelles ou même dangereuses.
Pour cela, la qualité des prestations antérieures est souvent le critère le plus important d’un bureau d’études, car les relations maître d’œuvre – bureau d’études sont avant tout basées sur la confiance. L’expérience technique liée aux spécificités du site est un critère qui peut être intégré à la compétence technique.
Quelques conseils pour mieux choisir son BE
Le maître d’œuvre, responsable de la qualité de la conception, aura comme objectif d’aboutir à une définition complète du projet à la fin de la phase de conception. Les études confiées à des intervenants extérieurs s’intègrent dans cet ensemble.
Les erreurs de conception ont un impact négatif sur la qualité, la sécurité, les délais et les coûts de réalisation d’un projet.
Réaliser le projet d’un ouvrage est en soi un travail complexe, mais il devient encore plus difficile si l’on se trouve confronté à de nombreuses erreurs de conception, qui peuvent causer des problèmes de sécurité, déterminer le dépassement des temps et des coûts de construction et avoir un impact négatif sur la qualité du résultat final.
Heureusement, par rapport au passé, des technologies de conception avancées, le BIM, ont été introduits, ce qui réduit considérablement les erreurs et les imprécisions dans la phase de conception. Cependant, il est impossible d’éliminer complètement la possibilité de commettre des erreurs, c’est pourquoi un outil permettant de les résoudre efficacement devient indispensable.
Les erreurs de conception se réfèrent aux erreurs, omissions ou irrégularités que les professionnels du bâtiment (ingénieurs, architectes et géomètres) peuvent commettre par inadvertance pendant la phase de réalisation d’un projet, affectant la sécurité, la fonctionnalité et la qualité du résultat final.
Les imprécisions et les erreurs commises lors de la conception peuvent entraîner des retards dans l’exécution des travaux et entraîner la nécessité de variantes coûteuses en cours de construction. Cependant, l’aspect le plus significatif concerne la sécurité, car ces erreurs, surtout lorsqu’elles sont liées à la conception structurelle, se traduisent très souvent par des accidents pour le moins désastreux.
Les erreurs de conception les plus courantes
Bien sûr, même la conception d’un ouvrage peu complexes est sujet à diverses erreurs. Comme par exemple:
· la présence de conflits entre les différents composants du bâtiment (structurels, architecturaux et d’installations) ;
· le non-respect des normes du secteur (sécurité, incendie, barrières architecturales, etc.) ;
· un dimensionnement structurel inadéquat ;
· l’utilisation de matériaux inappropriés ou insuffisamment résistants et durables ;
· l’incapacité d’atteindre les performances énergétiques attendues ;
· la conception d’espaces et d’environnements peu fonctionnels ;
· la présence d’imprécisions dans la planification des travaux et dans l’estimation des coûts.
Quelques conseils pour réussir à les éviter
Dans ce contexte la « qualité » des études devient de plus en plus, une nécessité débouchant de plus en plus souvent sur des exigences contractuelles.
Elle répond au souci de plus en plus répandu des donneurs d’ordre d’avoir l’assurance que le bureau d’études applique des règles d’organisation et de fonctionnement permettant d’atteindre le niveau de qualité requis,
Mais elle nécessite organisation, discipline et compétence, qualités qui permettent également de mieux accompagner l’évolution rapide de la technologie.
LA QUALITE EST UNE AFFAIRE DE CONFIANCE ET DE RESPONSABILITÉ.
On parle de plus en plus de la qualité ou d’une démarche qualité pour l’industrie de construction
Les études sont restées en retrait par rapport aux travaux, sans doute parce que la notion de qualité est plus complexe en matière d’études qu’en matière de travaux notamment pour ce qui concerne les études de conception.
La qualité des études ne tient pas à La notion de conformité aux exigences spécifiées uniquement. Elle dépend beaucoup également de la compétence des intervenants, de leur créativité et de leur capacité à répondre correctement aux informations qui apparaissent en cours d’étude.
Concernant plus particulièrement les critères de qualité d’une étude d’un ouvrage, on pourra distinguer :
1- la qualité de la solution proposée, :
- la conformité au programme de l’ouvrage,
- la satisfaction des exigences mécaniques
- la facilité de construction : densité de ferraillage, dispositions constructives, …,
- la durabilité : choix des matériaux, détails constructifs, résistance à la fatigue, …,
2- la qualité de la description de la solution proposée,
- Il s’agit de la qualité des plans et de la note technique de présentation.
3- la qualité de la justification de cette solution, c’est-à-dire la précision et la clarté des calculs,
- Il s’agit de la précision et de la clarté des calculs. Les critères d’appréciation sont les suivants : 1. les hypothèses doivent être fiables et explicitées,
- les calculs doivent être suffisamment détaillés pour justifier la solution
- les résultats doivent être lisibles et compréhensibles
4- la qualité de l’étude d’exécution.
- la conformité aux dispositions contractuelles réglementaires et/ou normatives
- la clarté et le caractère complet et suffisamment détaillés des calculs,
- la mise en évidence de la conformité des données de sorties (résultats des calculs) aux données d’entrée.
- la clarté, la lisibilité et la reproductibilité des plans
- la représentation et le respect des règles de bonne construction
- la conformité aux résultats de calculs et aux dispositions constructives prescrites dans les codes et normes visés contractuellement,
- L’établissement d’un planning détaillé de sortie des documents respectant les dispositions du programme travaux, conforme notamment au découpage des ouvrages en parties élémentaires (zonage), faisant apparaître les revues de conception à conduire à des étapes d’avancement prédéterminées de la conception,